Début août, j’ai participé à une retraite d’écriture organisée par Christine Leang de L’atelier d’écriture by Christine dans une abbaye de Sud Charente. D’ailleurs, je vous recommande chaleureusement ses ateliers d’écriture : elle est toujours de bon conseil, et propose toujours des choses adaptées au niveau et surtout aux projets littéraires de chacun.
La retraite d’écriture, c’est quoi ?
Au sein de l’abbaye de Maumont, nous avons pu profiter d’un weekend 100% consacré à l’écriture :
- 3 jours
- 2 nuits (bon ok j’avoue, je n’écrivais pas la nuit)
- 6 heures d’ateliers en groupe
- 15 heures d’écriture (j’avoue, je n’ai pas compté)
- un entretien individuel avec l’animatrice Christine Leang
Pourquoi je me suis inscrite ?
Je me suis inscrite à cette retraite d’écriture parce que j’avais besoin d’aide pour avancer dans mon troisième roman, dont le titre (provisoire ou pas, on verra) sera Ecoutez si on éteint les étoiles. Enfin, j’avais surtout besoin d’absence de distractions. J’avais une trame assez claire sur la façon dont je voulais développer ce roman par la suite, mais j’avais un gros poil dans la main. Ne nous mentons pas, l’écriture est un exercice fatigant psychologiquement, et on n’a pas toujours envie de s’y mettre après une grosse journée de travail. Quand j’ai écrit Nous sommes en guerre, l’écriture avançait un peu toute seule car c’était l’époque du couvre-feu à 18h, il n’y avait ni restaurants, ni bars, ni théâtres, ni cinémas. Mais avec toutes les distractions qui existent, ce n’est pas toujours facile d’avancer dans son écriture.
J’ai opté pour l’option retraite d’écriture car c’était une solution un peu « éloignée de tout ». Pour en tirer un maximum de profit, j’écrivais dans la bibliothèque gentiment mise à disposition par l’abbaye, et je laissais mon smartphone dans la chambre. Le smartphone reste la principale source de distraction quand, comme moi, on travaille dans la communication.
Retraite d’écriture : le résultat !
Soyons clairs : j’ai mis hier à 18h59 un point final au premier jet de mon troisième bébé. Sans la participation à cette retraite d’écriture, je ne l’aurais probablement pas finalisé avant 2024. Impossible. Cette retraite m’a permis d’écrire 20000 mots ! Mon premier jet en fait en tout environ 82000, donc j’ai écrit 1/4 de ce roman au cours de ce weekend. (J’ai commencé ce roman en septembre dernier)
Pour en savoir plus, vous pouvez regarder mon témoignage vidéo filmé par Christine :
Si vous êtes intéressés par une formation avec Christine, je vous invite à aller voir sur son site Internet.